Tendances gaz naturel

 

La semaine dernière, les prix PEG du gaz sur l’EEX avaient atteint des niveaux records depuis décembre 2023. Cette semaine, un nouveau pic est constaté le 16 avril 2024 avec 36,44 €/MWh. Rien d’alarmant cependant, car les prix baissent après cette date, pour s’établir à 32,86 €/MWh le 22 avril.

 

Les prix du GNL en Europe ont atteint des niveaux presque aussi élevés qu'en janvier, dépassant les 10 $/MMBtu (million de British thermal units), en raison des tensions géopolitiques. Les préoccupations concernant le transit par le détroit d'Ormuz ont influencé les prix. Les acheteurs japonais sont actifs sur le marché spot. En Asie, les prix du GNL pour le mois suivant sont également élevés, atteignant 11,26 $/MMBtu, tandis qu'à la bourse gazière TTF, ils se sont établis à 33,22 €/MWh, soit l'équivalent de 10,35 $/MMBtu.

 

TotalEnergies a conclu un accord pour acheter 1,09 milliard de m³ de GNL d'Oman sur une période de 10 ans à partir de 2025. Ils ont également pris la décision finale d'investissement avec OQ, la compagnie pétrolière nationale d'Oman, pour le projet Marsa LNG, qui vise à produire 1 million de tonnes par an de GNL à partir de 2028. Ce projet sera principalement axé sur le marché des carburants marins.

 


 

Tendances électricité 

 

Côté électricité, on suit la même tendance, avec un pic moins marqué au 16 avril, pour 84,34 €/MWh, prix dépassé d’ailleurs le 18 avril à 84,70 €/MWh. La tendance est à la baisse, avec un retour à 79,03 €/MWh le 22 avril sur l’EEX.


 

La Belgique examine les restrictions d'exports d'électricité imposées par la France en raison de contraintes sur son réseau. La Creg, régulateur du marché belge de l’énergie, demande une évaluation conjointe avec son homologue français pour comprendre ces restrictions "massives" depuis mars. Les prix de l'électricité en France sont déjà bas en raison de la surproduction, et ces restrictions ont maintenu les prix bas, affectant la Belgique et l'Allemagne. RTE, le gestionnaire français du réseau, prévoit que la situation perdurera jusqu'à début mai, avec des échanges électriques réduits à 40 % de la capacité maximale. Cette réduction des exportations françaises a un impact significatif sur les prix.

 



 

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