Gaz naturel

Encore un mois tumultueux sur les marchés du gaz. En début de mois, la faiblesse des flux russes et des prévisions météo défavorables avaient poussé les prix à la hausse. Depuis, le marché s'est un peu relaxé sur des températures qui se révèlent plus douces que prévues.

 

La situation des importations en provenance de Russie reste toutefois très inquiétante. Le pouvoir russe est de nouveau accusé de restreindre ses exportations vers l’Europe à des fins politiques et notamment dans le conflit qui l’oppose à l’Ukraine et son intervention récente au Kazakhstan.

 

 

Électrcité 

 

L’électricité a encore une fois été à la merci de la disponibilité des réacteurs nucléaires d’EDF. En effet, le problème de corrosion qui avait entraîné l’arrêt de Chooz et Civaux en Décembre, semble toucher d’autres réacteurs. C’est notamment le cas de Penly, des examens seront menés en janvier.

 

Le jeudi 13 a été difficile pour EDF, outre l’annonce du gouvernement du relèvement du plafond de l’ARENH de 20TWh, EDF annonce la révision de son objectif de production à la baisse de près de 10%, à 300-330 TWh, à la suite de prolongations d’arrêts sur cinq de ses 56 réacteurs nucléaires (7,3 GW). Auparavant, l'électricien français visait une production de 330-360 TWh sur cette année.

 

Lorsque l'on se souvient que la production réelle d’EDF est presque toujours inférieure à la production prévue en A-1, cela laisse envisager une année 2022 tendue du point de vue de l’équilibre offre-demande.