Tendances de l'énergie 09/09/2025
Tendances gaz naturel
Pour cette première semaine du mois de septembre 2025, le prix PEG du gaz sur l’EEX, reste stable. Il oscille autour des 30,60 €/MWh, avec un léger pic à 31,15 €/MWh le 4 septembre. Le prix remonte à 31,46 €/MWh pour ce début de semaine.
L’UE veut accélérer la sortie du gaz russe
Les ministres de l’Énergie de l’Union européenne, réunis le 5 septembre à Copenhague, ont réaffirmé leur volonté de réduire la dépendance au gaz russe « aussi rapidement que possible ». La Finlande et la Lituanie, qui ont cessé toute importation dès 2022, poussent pour un arrêt avant 2028, date proposée par la Commission européenne. Plusieurs États, dont l’Espagne et la Roumanie, soutiennent également une sortie rapide, au nom de la sécurité et de l’autonomie énergétique.
Mais des divisions persistent : la Slovaquie, la Hongrie et l’Autriche jugent l’objectif difficile à atteindre en raison des risques pour leur approvisionnement. Le commissaire à l’Énergie Dan Jorgensen a appelé à un compromis permettant d’assurer la sécurité énergétique tout en envoyant « un signal fort » d’unité à Moscou. Le débat se poursuit alors que la guerre en Ukraine maintient la pression sur les choix énergétiques européens.
Tendances électricité
Tout comme pour le gaz, le prix de l’électricité sur l’EEX de ce début septembre est stable. Il tourne autour des 60 €/MWh, avec un pic plus modéré le 4 septembre, à 60,46 €/MWh. Cette semaine commence avec un prix à 60,66 €/MWh.
Grève dans l’énergie : toujours 590 MW coupés à Dampierre 2
Depuis mardi 2 septembre, la grève des électriciens et gaziers lancée par la FNME-CGT continue de peser sur la production électrique. Ce lundi, le réacteur Dampierre 2 (890 MW) est resté partiellement arrêté, avec 590 MW encore hors service. EDF prévoit de nouvelles réductions de capacité entre le 9 et le 11 septembre, alors que la journée de mobilisation « Bloquons tout » du 10 septembre se profile.
Cette grève se poursuit « jusqu’à au moins la fin de la semaine prochaine » selon la FNME-CGT, qui revendique notamment une augmentation des salaires, l’alignement du premier échelon sur le Smic et le retour de la TVA à 5,5 % sur l’énergie. Elle a déjà entraîné des baisses significatives de production (jusqu’à 3,3 GW la semaine dernière) impactant le nucléaire, l’hydraulique et le gaz.
À lire cette semaine : Août 2025 : l’analyse du marché de l’électricité et du gaz naturel