Gaz naturel

La baisse des flux d'importations russes via Nord Stream 1 et une demande estivale plus forte que prévue a entraîné une baisse des injections dans les stockages de gaz à travers l'Europe. C’est dans ce contexte d’inquiétude de plus en plus vive que les prix du gaz ont continué de s’élever sur les deux dernières semaines. 

Les perspectives gazières pour l’hiver prochain sont de plus en plus incertaines, l'arrivée des cargos de LNG, achetés à prix d’or, ne compensera pas la perte des flux russes en cas d’hiver rigoureux. Et même le flux des cargaisons de LNG pourrait se tarir si la Chine, qui sort de confinement, commence à faire concurrence à l'UE pour attirer les méthaniers sur ces côtes. 

 

Electricité  

Les prix de l'électricité ont eux aussi fortement augmenté sous l’impulsion du gaz naturel bien mais aussi sur ces derniers jours du prix du carbone qui a re-atteint 90 euros/t. 

Ce mouvement sur le prix du carbone suit l’approbation par la CE du package de règles Fit for 55. Pourtant il ne semble pas que cette hausse soit vraiment fondamentale, puisque les réductions d'émissions carbone actées n'étaient pas une surprise pour le marché. Des positions spéculatives sont certainement à l'œuvre.