Après la présentation du projet de loi sur la souveraineté énergétique, le 8 janvier, le gouvernement français, sous l'impulsion de l’ex-ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, envisage d'aller au-delà des six réacteurs EPR initialement prévus. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la relance du nucléaire en France, lancée par le président Emmanuel Macron en février 2022.

 

Développement de l’énergie nucléaire et des réacteurs EPR en France

 

Depuis le discours de Belfort en 2022, le gouvernement français s'est engagé à introduire six nouveaux réacteurs EPR, auxquels s'ajoutent huit autres en option. Agnès Pannier-Runacher, dans une interview accordée à La Tribune, affirme que la France doit aller "au-delà des six premiers EPR". Elle souligne que le parc nucléaire existant ne sera pas éternel. Cette déclaration vient confirmer les intentions gouvernementales de développer davantage l'énergie nucléaire sur le territoire.

 

L’ex-ministre insiste sur la nécessité de diversifier les sources d'énergie pour répondre aux besoins croissants du pays. Elle explique que le projet de loi, ou plan énergie, qui sera présenté en conseil des ministres en février, acte la construction de huit réacteurs supplémentaires. Le texte ne fixe cependant pas d'objectifs précis pour les énergies renouvelables d'ici à 2030.

 

Selon Agnès Pannier-Runacher, la rédaction du texte reste neutre technologiquement, mais souligne l'importance d'engager des constructions supplémentaires après 2026. Cela représenterait une puissance de 13 gigawatts, équivalente à celle de huit EPR. L’ex-ministre, tout en soulignant le caractère novateur de la proposition, reste ouverte à des discussions avec les parlementaires pour aller encore plus loin, dépassant l'objectif initial de quatorze réacteurs EPR.


 

Mesures complémentaires pour l’énergie nucléaire

 

L’ex-ministre évoque également la question des infrastructures de recyclage des combustibles nucléaires. Selon elle, cette question sera abordée lors du prochain Conseil de politique nucléaire prévu en janvier. L’ex-ministre reconnaît la nécessité d'optimiser les infrastructures de recyclage existantes et envisage sérieusement la construction de nouvelles capacités. Le recyclage des combustibles nucléaires est une étape importante pour minimiser les déchets radioactifs et maximiser l'utilisation des ressources.

 

Lors du Conseil de politique nucléaire, les discussions devraient porter sur les investissements nécessaires pour moderniser les installations de recyclage et développer de nouvelles infrastructures. Agnès Pannier-Runacher exprime la volonté du gouvernement de garantir que la France dispose des moyens technologiques et logistiques pour gérer de manière responsable les déchets nucléaires tout en maintenant une production d'énergie nucléaire sûre et efficiente. En envisageant la construction de nouvelles capacités, l’ex-ministre montre un engagement envers l'innovation et le progrès, soulignant l'importance stratégique du recyclage dans la transition énergétique du pays.


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