Tendances gaz naturel

 

Depuis le début du mois de juillet, le prix PEG du gaz sur l’EEX est stable. Il monte très légèrement cette semaine, mais de façon bien moins marquée que les mois précédents. On peut dire que le prix du gaz est linéaire depuis deux semaines, aux alentours de 33,50 €/MWh. Il dépasse la barre des 34 €/MWh à 34,06 €/MWh le 14 juillet.

 

Les prix du gaz reculent avec la baisse attendue des températures

 

Les prix du gaz en Europe ont légèrement fléchi vendredi, dans un contexte de marché calme, alors que la vague de chaleur qui touche le nord de l’Europe devrait s’atténuer cette semaine. Le contrat TTF pour livraison août a perdu 0,05 EUR à 35,12 €/MWh, tandis que le NBP britannique reculait de 0,20p à 84p/th. Les dernières prévisions pour l’Allemagne indiquent des températures moins élevées que prévu, limitant l’impact de la climatisation sur la demande.

 

Côté géopolitique, les marchés restent prudents : Donald Trump a annoncé ce lundi vouloir livrer une quantité importante d’armes à l’Ukraine via l’OTAN et donne cinquante jours à la Russie pour conclure un accord de paix, menaçant d’imposer des tarifs secondaires d’environ 100 % en cas d’échec. Malgré une activité ralentie par les vacances scolaires, les tensions restent vives. Les stocks européens sont à 62 %, en hausse quotidienne, mais bien en dessous des niveaux de l’an dernier (79,9 %).

 


 

Tendances électricité

 

Côté électricité, le prix sur l’EEX reste, lui aussi, stable depuis le début du mois. Depuis fin juin, le prix CAL 2028 était au-dessus du prix CAL 2026, cette semaine, il repasse en dessous. Lundi 14 juillet, le prix CAL 2026 est de 65,29 €/MWh et de 65,56 €/MWh en CAL 2028.

 

Production nucléaire en hausse, repli du gaz et de l’hydroélectricité

 

La production nucléaire française a progressé de 2,5 % au premier semestre 2025, atteignant 181 TWh, grâce à une meilleure disponibilité des réacteurs (45 GW en moyenne, soit +1,5 GW sur un an). Cette dynamique a été freinée en juin, avec une légère baisse de 0,2 TWh, liée aux fortes chaleurs ayant contraint EDF à moduler la puissance de plusieurs réacteurs dans le sud du pays.

 

Dans le même temps, la production hydroélectrique a chuté de 17 % à 33,4 TWh et l’éolien a reculé à 23 TWh. À l’inverse, le solaire a établi un nouveau record avec 15 TWh (+3,8 TWh), porté par une capacité installée de 19,2 GW le 18 juin. La production à partir du gaz est tombée à 9,1 TWh, son plus bas niveau depuis au moins 30 ans. Malgré une demande en hausse à 223 TWh, la production globale reste stable (266,6 TWh) et les exportations nettes ont reculé à 37,8 TWh, en particulier vers la Belgique et l’Allemagne.

 

 

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Yann GUDIN

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