Le contexte actuel a de quoi surprendre ! Alors que l’activité économique ralentit un peu partout dans le monde, la demande d’électricité, elle, ne faiblit pas. Bien au contraire ! Un vrai paradoxe, n’est-ce pas ? Et il n’est pas sans conséquences pour les entreprises. Car si la consommation mondiale grimpe, c’est toute la chaîne qui est impactée : prix, production, réseaux… et vos factures !

 

Vous pensiez que la baisse de la croissance allait faire redescendre la pression ? Ce n’est pas tout à fait ce qui se passe. La demande énergétique suit une autre logique, portée par des transformations de fond. Alors, comment expliquer ce décalage ? Et surtout, comment y faire face en tant qu’entreprise ? Place des Énergies fait le point !

 

Une demande mondiale d’électricité qui ne faiblit pas

 

Malgré les signaux de ralentissement économique, la consommation d’électricité continue de croître dans de nombreuses régions du monde. Mais alors, qu’est-ce qui tire cette demande vers le haut ?

 

L’électrification en marche un peu partout

 

Vous l’avez peut-être constaté autour de vous : l’électricité est partout, y compris là où elle n’était pas forcément reine il y a encore dix ans. Chauffage, cuisson, mobilité, process industriels… les usages électriques se multiplient à un rythme impressionnant.

 

Les pompes à chaleur remplacent les chaudières fioul, les voitures électriques se glissent dans les flottes professionnelles et les entrepôts s’équipent de systèmes domotisés ! Même les particuliers accélèrent l’équipement électrique de leur logement. Autrement dit : on consomme plus d’électricité. Non pas à cause d’une frénésie de production, mais parce qu’on change nos manières de consommer l’énergie.

 

Loin d’être un simple effet de mode, ce mouvement est largement soutenu par les politiques publiques, qui cherchent à sortir des énergies fossiles. Subventions, bonus écologiques, réglementations plus strictes… tout pousse à l’électrification ! De leur côté, les entreprises suivent le mouvement, pour diverses raisons, parmi lesquelles : 

 

  • répondre aux attentes RSE

  • se conformer à de nouveaux critères d’appel d’offres, 

  • anticiper des hausses de taxes carbone. 

 

Résultat : une demande qui s’installe confortablement, quelles que soient les secousses économiques !

 

Des moteurs qui ne dépendent pas de la croissance

 

Ce qui rend cette situation si particulière, c’est que la consommation d’électricité ne ralentit pas en même temps que l’économie. Bizarre ? Pas tant que ça, en réalité ! Car derrière cette demande soutenue se cachent des moteurs qui échappent aux cycles traditionnels.

 

Prenons la rénovation énergétique, par exemple. Même si les carnets de commandes se resserrent dans certains secteurs, la rénovation avance. Pourquoi ? Parce qu’elle est souvent obligatoire (coucou le décret tertiaire !), planifiée sur le long terme ou financée par des mécanismes publics. On ne décide pas d’un coup d’arrêter d’isoler un bâtiment, simplement parce que la croissance est à +1 % au lieu de +3 %. Idem pour les mises en conformité énergétiques ou les programmes d’investissement verts déjà engagés.

 

Autre exemple frappant : les technologies numériques ! Data centers, cloud, intelligence artificielle… tous ces secteurs continuent d’embaucher, de croître et surtout de consommer ! Car oui, le numérique est une véritable usine invisible. Il a besoin d’une alimentation électrique stable, puissante et continue. Même chose pour les industries stratégiques, comme la production de batteries ou de semi-conducteurs, portées par des politiques industrielles ambitieuses.

 

Un contexte économique qui freine... mais complique la donne

 

À première vue, on pourrait croire qu’une croissance molle devrait faire baisser la pression énergétique. Moins de production, moins de transport, moins de consommation… donc moins de besoin en électricité ? Eh bien, non ! 

 

Moins de marge de manœuvre pour agir en entreprise

 

Vous avez envie d’agir, mais les chiffres ne suivent pas ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul ! Entre l’inflation, l’instabilité géopolitique ou encore la baisse de la consommation intérieure, beaucoup d’entreprises hésitent à ouvrir en grand les vannes de l’investissement.

 

Et pourtant, ce serait justement le moment d’avancer sur les sujets énergétiques incontournables : 

 

  • réduire sa consommation, 

  • améliorer l’efficacité de ses installations, 

  • investir dans l’autoconsommation… 

 

Toutes ces actions sont plus urgentes que jamais ! Oui, mais… Les entreprises sont contraintes de jongler entre trésorerie à préserver, priorités et risques à évaluer. Bref, ce n’est pas toujours évident de se lancer !

 

Résultat ? On repousse. Pas par négligence, mais par prudence. On attend de “voir comment ça évolue”. Et c’est compréhensible ! Le problème, c’est que cette attente peut vous coûter cher. Car l’électricité, elle, ne vous attend pas… Les prix bougent, les aides évoluent et les fenêtres d’action peuvent se refermer vite. Ainsi, parfois, ne pas décider maintenant revient à subir plus tard.

 

Des investissements différés… mais une consommation toujours là

 

Pendant que vous repoussez vos projets énergétiques, les consommations, elles, ne se mettent pas en veille ! La machine tourne, allant même jusqu’à consommer un peu plus chaque année, sans qu’on s’en rende compte. Parce que les usages évoluent, parce que de nouveaux appareils sont branchés, ou tout simplement parce que les systèmes existants vieillissent et deviennent moins performants.

 

Ça ne peut pas durer ! Car ce décalage entre les intentions et la réalité crée un vrai point de tension. Et soyons honnêtes : ce n’est pas parce que les prix ont légèrement baissé récemment que le problème est derrière vous. Les marchés restant en effet très volatils, les hausses peuvent revenir sans prévenir. Ainsi, les entreprises les plus réactives seront finalement celles qui auront préparé le terrain. Alors, reporter, oui… mais pas trop longtemps !

 

Tensions sur les prix de l’électricité et pressions sur la production

 

Vous pensiez que la production allait naturellement s’ajuster à la demande ? Que l’électricité serait toujours disponible, à un tarif raisonnable ? On aimerait vous dire oui… mais la réalité est un peu plus tendue que ça. Entre réseaux sous pression et marchés instables, les prix de l’électricité restent sur le fil.

 

Une électricité de plus en plus convoitée

 

L’électricité devient une ressource stratégique. Et comme toute ressource convoitée, elle est soumise à la loi de l’offre et de la demande. Sauf qu’ici, l’offre ne suit pas toujours le rythme ! Entre les aléas climatiques, les périodes de maintenance des centrales nucléaires et la montée en puissance (parfois lente) des énergies renouvelables, les capacités de production sont mises à rude épreuve.

 

Et ce n’est pas un détail ! Chaque déséquilibre peut en effet faire bondir les prix, parfois en quelques heures. Vous avez peut-être déjà vu ces courbes sur les marchés spot ? Les prix qui doublent, triplent, voire explosent sur une journée, à cause d’une pointe de consommation ou d’un défaut de production imprévu ? C’est malheureusement devenu une réalité quasi quotidienne sur certaines places de marché européennes.

 

Le tout trouve sa place dans un contexte où les anciens moyens de production sont progressivement mis à l’arrêt (adieu charbon, fioul...). Or, les nouveaux (solaire, éolien) sont encore tributaires du soleil, du vent et des capacités de stockage. Bref, on veut consommer mieux, plus vert… mais la transition ne se fait pas en claquant des doigts ! Résultat : un marché parfois sous tension, avec des pics difficiles à anticiper pour les consommateurs.

 

Des réseaux sous tension, des arbitrages à faire

 

Produire de l’électricité, c’est une chose. La faire circuler, c’en est une autre ! Et aujourd’hui, les réseaux électriques doivent jongler avec de nouveaux défis : 

 

  • sources d’énergie plus décentralisées, 

  • flux moins prévisibles, 

  • pics de consommation toujours plus marqués.

 

Eh oui, faire transiter de l’électricité produite localement (panneaux solaires, petites éoliennes…) vers un réseau pensé à l’origine pour une production centralisée, ça demande de l’adaptation. Et cette adaptation coûte cher, très cher (investissements, entretien, ingénierie).

 

Ajoutez à cela les pics de consommation, notamment lors des épisodes climatiques extrêmes, et vous obtenez une belle recette pour... le stress réseau. Alors, les gestionnaires doivent parfois arbitrer : alimenter tout le monde, oui, mais à quel prix ? Et surtout : avec quelles conséquences sur les tarifs et la continuité de service ?

 

Des choix énergétiques plus complexes pour les entreprises

 

Agir ou attendre … Investir ou temporiser… Dans un contexte aussi mouvant, nous comprenons bien que vos choix énergétiques ne soient pas toujours simples à faire. Pourtant, vous le savez : rester immobile, c’est rarement la meilleure des options !

 

Faut-il se lancer maintenant ou patienter encore ?

 

Lancer un projet d’autoconsommation, engager des travaux de rénovation énergétique, revoir sa stratégie d’achat d’électricité... ce sont des décisions qui vous engagent sur plusieurs années. Or, quand le climat économique est incertain, le timing fait toute la différence.

 

Mais attention à l’excès de prudence ! Car si vous attendez que tout soit “parfait” pour bouger, vous risquez de passer à côté de fenêtres intéressantes. Certaines aides disparaissent, d’autres sont limitées dans le temps. Les prix peuvent remonter, les contraintes réglementaires se durcir... Bref, rester figé n’est pas toujours la position la plus confortable.

 

Miser sur l’optimisation et la sobriété énergétique

 

Si investir massivement n’est pas toujours possible, il reste un levier souvent sous-estimé : l’optimisation. Mieux piloter sa consommation, ça peut paraître basique… mais ça fonctionne. Et parfois, les résultats sont bien plus rapides qu’on ne le pense !

 

Vous avez déjà un contrat d’électricité ? Très bien. Mais savez-vous quand et comment vous consommez le plus ? Avez-vous identifié les heures pleines qui coûtent cher ? Les équipements qui tournent inutilement la nuit ? Les pics de demande qui déclenchent des surcoûts ? Tout ça peut être mesuré, suivi, ajusté !

 

La sobriété, ce n’est pas “faire moins” ou “se restreindre”. C’est faire mieux, intelligemment, bref, consommer malin ! Et avec les bons outils, ce n’est pas si compliqué. Place des Énergies met justement à disposition des clients pros Cockpit, un outil de suivi simple et pratique pour : 

 

  • visualiser les consommations en temps réel, 

  • repérer les dérives, 

  • recevoir des alertes, 

  • planifier des actions correctives.

 

Ainsi, vous devenez acteur de votre facture. Vous ne la subissez plus, vous pilotez !

 

Le rôle du courtier en énergie dans ce contexte énergétique tendu

 

On ne va pas se mentir : face à un marché aussi instable et technique, tout le monde n’a pas les moyens, ni le temps, de jouer les experts en énergie. Dans cette logique, le courtier en énergie peut clairement faire la différence !

 

Faire les bons choix énergétiques au bon moment

 

Le métier de courtier en énergie ne se limite pas à négocier un prix au kWh. Son vrai rôle, c’est de vous accompagner pour faire les bons choix, au bon moment, avec les bonnes informations. Il suit l’évolution des prix, les conditions du marché, les tendances réglementaires... tout ce que vous n’avez pas forcément le temps de surveiller au quotidien !

 

Concrètement, il peut vous aider à choisir entre un contrat à prix fixe ou variable, vous alerter quand une fenêtre favorable se présente ou encore comparer les offres de plusieurs fournisseurs de façon totalement indépendante. Et ça, ce n’est pas un luxe quand les écarts de prix entre deux offres peuvent se chiffrer en milliers d’euros à l’année ! Le courtier, c’est aussi un traducteur du marché : il vous explique simplement ce qui est en train de se passer et ce que ça implique pour vous.

 

Des outils conçus pour mieux consommer son énergie

 

Chez Place des Énergies, l’accompagnement ne s’arrête pas à signer un contrat. L’idée, c’est aussi de vous offrir des outils pratiques pour piloter votre énergie au quotidien. Nous avons déjà évoqué Cockpit, parfait pour suivre vos consommations en temps réel. Mais il y a aussi Predict AI, qui vous aide à anticiper les évolutions de prix sur les marchés. Enfin, petit dernier arrivé dans nos rangs : Energy Insights, conçu pour décrypter finement vos données et détecter les anomalies cachées.

 

Pensés pour être simples, ces outils malins comme tout vous permettent de garder le contrôle sans y passer des heures !

 

Demande en électricité en hausse, ralentissement économique : en bref

 

Hausse de la demande, prix instables, production sous tension… le marché de l’électricité vit une période complexe. Comme toujours, les entreprises sont en première ligne. Certes, ce n’est pas simple de prendre des décisions quand tout bouge autour de vous. Ce qui est certain, c’est que rester passif n’est plus une option ! Que ce soit pour sécuriser un tarif ou optimiser votre facture, chaque action compte. Et heureusement, vous n’êtes pas seul dans cette équation. Bien accompagné, avec les bons outils et les bonnes infos, vous pouvez reprendre la main !