Énergie : risques de marché à surveiller cet automne
Après plusieurs années de montagnes russes énergétiques, 2025 semblait enfin offrir un peu de répit. Les prix du gaz et du pétrole ont cessé leurs envolées incontrôlées, et l’Europe comme l’Asie profitent d’un marché qui s’est en apparence stabilisé. Dès lors, on pourrait croire que l’automne s’annonce serein… mais ce serait oublier que le secteur de l’énergie n’aime jamais la routine ! Derrière cette accalmie, quelques menaces persistent : un regain de tensions commerciales entre grandes puissances, des risques géopolitiques dans certaines zones de transit, des conditions climatiques de plus en plus imprévisibles. Et c’est sans oublier les décisions monétaires qui influencent directement la demande mondiale ! Bref, le calme ne serait-il qu’un trompe-l’œil ? Place des Énergies fait le point sur les risques de marchés à surveiller à l’automne 2025.
Les facteurs de volatilité des prix de l’énergie à l’automne 2025
L’énergie n’aime pas les saisons tranquilles, et cet automne ne devrait pas faire exception ! Plusieurs signaux venus des États-Unis, d’Asie ou encore de zones géopolitiques sensibles pourraient bien relancer la valse des prix.
États-Unis : production, rig count et offre à la croisée des chemins
Les États-Unis continuent de dicter le rythme du marché mondial. Leur statut de premier producteur reste incontestable, mais les signes de ralentissement apparaissent. Le rig count(1), qui mesure le nombre de forages actifs, est d’ailleurs tombé à son plus bas niveau depuis 2021 (autour de 547 unités fin juin 2025). Or, moins de forages, c’est une production future qui pourrait se tasser dès 2026, surtout si les prix restent bas !
En parallèle, Washington mise encore plus fort sur les hydrocarbures : forages accélérés, pipelines simplifiés, charbon relancé… En bref, les États-Unis sont à la fois le garant d’une offre massive et la source d’une potentielle contraction future.
Demande asiatique : molle ou en sursaut selon les pays
En Asie, la demande d’énergie reste un véritable baromètre pour les marchés mondiaux, comme nous l’évoquions dans cet article. La Chine et l’Inde, par exemple, ont récemment ralenti leurs importations de GNL, soutenues par leurs ressources domestiques et leurs contrats de long terme. Mais ailleurs, comme au Japon ou en Corée du Sud, la consommation s’emballe lors de pics de chaleur, dopant temporairement la demande électrique et gazière. Verdict : cette alternance entre ralentissement et sursaut rend la visibilité très faible. Toutefois, si la demande repart franchement, les prix du gaz pourraient vite repartir à la hausse !
Risques géopolitiques : détroits, conflits et climat
Un goulot d’étranglement suffit parfois à bouleverser les marchés ! Et dans ce scénario, le détroit d’Hormuz reste un maillon ultra-sensible : plus d’un tiers du pétrole mondial y transite. De fait, une tension militaire ou une fermeture temporaire aurait forcément des conséquences immédiates sur les prix.
Par ailleurs, en Afrique, des conflits touchant certains pays producteurs fragilisent déjà les exportations. Et n’oublions pas le climat, qui a lui aussi son petit rôle à jouer sur un marché de l’énergie déjà sous tension. Entre sécheresses, incendies ou inondations, barrages et lignes électriques sont affectés, avec des répercussions directes sur l’approvisionnement. Autant de facteurs difficiles à prévoir, mais qui pèsent lourd sur la stabilité des prix pour l’automne 2025.
Transition énergétique et concurrence des renouvelables
Eh oui ! La transition énergétique apporte son lot de promesses… mais aussi de turbulences. L’accélération du solaire et de l’éolien (en Europe comme en Chine) réduit les perspectives de demande fossile à long terme. Résultat : un risque de sur-investir dans des capacités pétrolières ou gazières qui pourraient finalement devenir rapidement obsolètes…
En parallèle, la variabilité des énergies renouvelables crée parfois des tensions ponctuelles sur les réseaux, obligeant à recourir aux fossiles en urgence. Finalement, nous avons un peu l’impression que le marché oscille entre espoirs de baisse durable et coups de chaud imprévisibles.
Quelles conséquences pour les contrats longs de gaz et d’électricité ?
Alors, dans un contexte où l’instabilité et l’incertitude restent au cœur du marché de l’énergie, quelles pourraient être les conséquences pour les consommateurs ? Les « contrats longs » risquent-ils de payer la note en cas de hausse ?
Des prix difficiles à figer sur la durée
Dans un contexte aussi mouvant, fixer un prix stable sur plusieurs années relève presque du pari ! Les acheteurs comme les producteurs se retrouvent face à un dilemme : sécuriser dès maintenant au risque de se tromper, ou attendre mais s’exposer à une flambée imprévue. Que faire ?!
D’un côté, la tendance baissière du pétrole et du gaz incite certains à retarder leurs engagements, de peur de surpayer si les cours poursuivent leur repli. Mais attention ! Car une crise géopolitique ou une décision surprise de l’OPEP+ pourrait renverser la vapeur du jour au lendemain. Ainsi, cette incertitude rend les contrats longs bien plus complexes à négocier : au lieu d’offrir la tranquillité, ils deviennent une prise de risque calculée. Voilà pourquoi la prudence domine les discussions en cet automne 2025.
Bon à savoir : l’OPEP+ est une alliance de producteurs de pétrole réunissant les membres de l’OPEP et dix autres pays, dont la Russie. Créée en 2016, elle coordonne la production mondiale afin d’influencer les prix du brut. Ses décisions ont un impact direct sur l’offre et la volatilité des marchés.
Les contrats longs : entre protection et manque de flexibilité
Un contrat long, c’est comme une assurance : on se protège des hausses brutales, mais on s’empêche aussi de profiter des baisses durables. Un vrai casse-tête, n’est-ce pas ?
Pour les entreprises, cela peut en effet représenter un vrai dilemme stratégique. D’un côté, la volatilité mondiale justifie de se couvrir contre les pics de prix qui surgissent à la moindre tension dans le détroit d’Hormuz ou à la suite d’un événement climatique extrême. De l’autre, la baisse des cours, alimentée par l’abondance actuelle de GNL et la demande modérée en Asie, pousse à privilégier des achats plus courts et flexibles. Les acteurs cherchent donc un équilibre :
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clauses de révision indexées,
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durées raccourcies,
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contrats hybrides permettant de garder une marge de manœuvre.
Serait-ce la clé pour ne pas transformer un filet de sécurité en carcan financier ?
Qu’en est-il du dollar et de l’avenir du gaz américain ?
Bien qu’on l’oublie parfois, un autre élément décisif est… la monnaie ! Saviez-vous que la majorité des contrats sont libellés en dollar ? De fait, les mouvements de la Fed influencent directement la facture.
Bon à savoir : la Fed, ou Réserve fédérale américaine, est la banque centrale des États-Unis. Elle fixe les taux d’intérêt directeurs, régule la masse monétaire et supervise le système bancaire. Ses décisions influencent directement le dollar, l’inflation et, par ricochet… les prix mondiaux de l’énergie !
Bonne nouvelle toutefois, une baisse des taux attendue dès l’automne pourrait affaiblir la devise américaine, rendant l’énergie plus abordable en Europe (2). Mais attention ! Le contraire reste aussi possible, si les marchés doutent de la stabilité économique.
Côté gaz, nous l’avons vu dans nos dernières tendances, la situation reste relativement stable. Toutefois, n’oublions pas le fameux recul du nombre de forages aux États-Unis, qui laisse entrevoir une inflexion à partir de 2026, avec une offre américaine qui pourrait ralentir. En résumé, les acteurs doivent donc jongler avec deux incertitudes : l’évolution du dollar et la trajectoire de la production US. Deux variables qui seraient bien capables de redessiner complètement les courbes de prix dès l’automne 2025 !
L’électricité, un marché imprévisible
Dans cette douloureuse équation à multiples variantes, il ne faut pas oublier l’électricité ! Les marchés de gros européens vivent en effet au rythme :
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de l’hydraulique, lui-même soumis aux sécheresses,
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du nucléaire parfois défaillant,
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des énergies renouvelables qui varient selon le vent et le soleil.
Résultat : une volatilité permanente qui complique la signature de contrats longs ! Pour s’adapter, de plus en plus d’acteurs optent pour des PPA (Power Purchase Agreements) ou passent par des courtiers capables de sécuriser des clauses d’ajustement.
À retenir : ces solutions permettent de mieux coller aux réalités du marché, sans s’enfermer dans des conditions désavantageuses. Car une chose est sûre : dans l’électricité, plus encore que dans le gaz, la flexibilité est un atout incontournable. Et ça, votre courtier en énergie l’a bien compris !
L’importance d’un suivi expert en énergie pour faire face aux risques de marché
Dans un environnement aussi instable, être bien accompagné devient une nécessité. C’est là que l’expertise d’un courtier en énergie change tout !
Anticiper les risques grâce à une vision globale
Face à des marchés aussi nerveux, chaque décision compte. Un courtier en énergie vous aide à transformer cette complexité en clarté. Comment ? En analysant les tendances mondiales et leurs répercussions locales. Chez Place des Énergies, nous scrutons au quotidien :
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les variations du gaz et de l’électricité,
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les mouvements du dollar,
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les annonces de l’OPEP+,
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les conditions climatiques qui peuvent bouleverser les prix.
Notre rôle est d’anticiper ces chocs pour que vous n’ayez pas à les subir. Par ailleurs, grâce à des outils de veille et de prévision, nous donnons aux entreprises les clés pour comprendre le marché et agir au bon moment. En bref, nous mettons entre vos mains une manière concrète de reprendre le contrôle sur un environnement souvent imprévisible : l’énergie !
Des solutions de courtage sur mesure pour sécuriser vos contrats
L’autre atout d’un courtier réside dans la personnalisation. Chaque entreprise a ses spécificités :
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sites multisectoriels,
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consommations irrégulières,
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objectifs de durabilité, etc.
En toute logique, il n’existe donc pas de solution unique, mais bien une stratégie adaptée à chacun ! Chez Place des Énergies, nous accompagnons nos clients dans la négociation de contrats longs ou courts, en intégrant des clauses de flexibilité, des PPA (Power Purchase Agreements) ou des solutions hybrides. Pour vous faciliter les choses, nous faisons aussi le lien avec les fournisseurs. Objectif : obtenir les meilleures conditions, tout en garantissant une transparence totale.
Notre approche résolument humaine ne consiste pas seulement à sécuriser un prix, mais à construire une stratégie durable et résiliente à vos côtés. Et parce que nous travaillons main dans la main sur la durée, nous ajustons ces solutions en fonction de l’évolution du marché. En clair, vous n’êtes jamais seul face à la volatilité : nous sommes là pour vous épauler, saison après saison !
Énergie et risques de marchés à l’automne 2025 : en bref
Nous le savons bien, le marché de l’énergie n’offre aucun répit durable. Après une accalmie bienvenue, l’automne 2025 s’annonce riche en incertitudes : tensions géopolitiques, climat imprévisible, demande asiatique fluctuante et décisions américaines qui pèsent sur l’équilibre mondial. Pour les entreprises, le risque est double : surpayer si les prix poursuivent leur tendance baissière… ou se retrouver piégées par une flambée soudaine !
Dans ce contexte, un suivi expert devient indispensable. En nous confiant votre projet, vous bénéficiez d’une vision claire, de solutions adaptées et d’un accompagnement constant. Eh oui, anticiper, c’est se donner les moyens de transformer la volatilité en opportunité ! Alors, prêts à affronter l’automne 2025 en toute sérénité ?
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https://www.connaissancedesenergies.org/tribune-actualite-energies/apres-la-tempete-la-detente-les-marches-de-lenergie-reviennent-la-raison
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