Fin de l’ARENH en décembre 2025 : quelles conséquences pour les prix de l’électricité ?
Le compte à rebours est lancé : l’ARENH, un dispositif instauré en 2011 pour permettre aux fournisseurs alternatifs d’acheter de l’électricité nucléaire à un prix régulé, s’arrête en décembre 2025. Et ce n’est pas rien dans le paysage de l’électricité en France ! Cette évolution va forcément influencer le paysage énergétique français, avec (eh oui !) des répercussions possibles sur les prix. Pour les entreprises, il est donc primordial d’anticiper dès maintenant. Que se passera-t-il après l’ARENH ? À quoi faut-il s’attendre sur les marchés ? Et surtout, comment ajuster sa stratégie d’achat pour rester compétitif sans mauvaises surprises ? Place des Énergies fait le point sur les changements à venir et les réflexes à adopter pour s’y retrouver sereinement !
Pourquoi la fin de l’ARENH fin 2025 ?
C’est une question que beaucoup se posent, et pour cause : la fin de l’ARENH ne tombe pas du ciel. Plusieurs éléments ont poussé à cette décision qui génère beaucoup d’interrogations et d’inquiétude. Tout d’abord, le marché de l’électricité a bien changé depuis 2011. Les prix ont grimpé en flèche sur les marchés de gros. De fait, un tarif régulé comme celui de l’ARENH ne colle plus vraiment à la réalité…
Ensuite, il y a Bruxelles, qui veille au grain ! Pour l’Union européenne, ce système créait un déséquilibre : les fournisseurs alternatifs bénéficiaient en effet d’un tarif jugé trop avantageux par rapport aux règles de la concurrence. Enfin, côté EDF, l’enjeu est aussi très concret : il faut financer l’entretien du parc nucléaire et investir dans les énergies renouvelables. Et pour ça, il faut des revenus mieux alignés avec les coûts réels !
À retenir : la fin de l’ARENH est un mélange de contraintes économiques, européennes et industrielles.
Les conséquences de la fin de l’ARENH fin 2025
Le 31 décembre 2025, rideau sur l’ARENH (accès régulé à l'électricité nucléaire historique) ! Et avec lui, finie la régulation à 42 €/MWh. Ce retrait du mécanisme entraîne une réorganisation complète du marché. Ainsi, à partir de 2026, les règles du jeu changent pour tout le monde : EDF et l’État reprennent la main, les prix de référence remontent à 70 €/MWh et de nouveaux dispositifs vont voir le jour. Autant dire qu’il va falloir s’adapter… et vite !
Quel impact pour les fournisseurs alternatifs et leurs clients pro ?
Depuis 2012, les fournisseurs alternatifs profitaient d’un accès régulé à environ 25 % de la production nucléaire française, à un tarif figé de 42 €/MWh. Mais ces dernières années, la demande a explosé, dépassant régulièrement le plafond de 100 TWh. Résultat : un écrêtement, forçant les fournisseurs à acheter le reste sur les marchés de gros... souvent bien plus chers. Immanquablement, ce surcoût s’est répercuté sur les offres pro, en particulier pour les entreprises qui consomment beaucoup.
À partir de 2026, les choses changent ! Les fournisseurs devront s’approvisionner sans filet sur les marchés ou via leurs propres moyens, comme des PPA. En résumé : moins de visibilité, plus de pression… et des offres plus volatiles à la clé !
Les électro-intensifs : les grands perdants du système ?
Pour les entreprises électro-intensives, la fin de l’ARENH risque de piquer. Jusqu’ici, elles ne bénéficiaient pas directement du dispositif, mais pouvaient profiter de la stabilité offerte par leurs fournisseurs grâce à des volumes ARENH sécurisés. Mauvaise nouvelle : ce confort va disparaître. À la place :
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une hausse des coûts unitaires,
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plus d’instabilité budgétaire,
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une difficulté à signer des contrats longs (à moins de passer par de nouveaux outils comme les CAPN d’EDF, pas toujours accessibles à tous).
Vous faites partie de ces gros industriels ? Des alternatives comme l’autoconsommation photovoltaïque ou les PPA deviennent plus que jamais des solutions à envisager !
Fin de l’ARENH 2025 : anticipez !
La fin de l’ARENH est une réalité qui va impacter directement les coûts d’électricité de nombreuses entreprises. Des frais déjà difficiles à assumer, et qui le seront encore plus dès janvier 2026. Pour ne pas subir, mieux vaut anticiper !
Électricité : des coûts en hausse et des contrats à repenser
Dès 2026, avec la disparition du tarif régulé, les entreprises vont devoir composer avec des prix indexés sur les marchés, donc plus volatils. Concrètement, cela signifie des factures plus imprévisibles, en particulier pour les structures à forte consommation. Plus que jamais, il est temps de repenser votre stratégie d’achat d’énergie :
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comparer les offres,
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analyser votre profil de consommation,
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renégocier vos contrats…
Pas toujours simple de s’y retrouver seul, nous direz-vous ? Surtout avec un marché qui évolue aussi vite ! Chez Place des Énergies, nous connaissons bien les défis des fournisseurs alternatifs. Nous savons comment aider les pros à sécuriser leurs coûts. Que vous soyez une PME ou une industrie, nos experts en énergie vous aident à choisir le bon fournisseur, au bon moment, avec le bon contrat. Et ça change tout !
Accompagnement personnalisé : votre atout face à la fin de l’ARENH
Anticiper, c’est aussi se donner les moyens de faire les bons choix. Nos courtiers analysent vos contrats actuels, évaluent les risques et identifient les meilleurs leviers pour limiter l’impact de la fin de l’ARENH. Besoin de diversifier vos fournisseurs ? De négocier un contrat à prix fixe ? De réduire votre consommation avec des solutions d’efficacité énergétique ? On est là pour vous guider !
Et si vous envisagez de passer à l’autoconsommation photovoltaïque, des experts comme Solo Énergie sont là pour vous accompagner dans votre projet. Bref, vous n’êtes pas seuls dans cette transition !
Marché de l’électricité : quel mécanisme après l’ARENH ?
Si tous les détails de la fin de l’ARENH fin 2025 doivent encore être précisés, nous en connaissons déjà les grandes lignes. Et elles méritent qu’on s’y attarde !
Trois grands axes pour encadrer le marché post-ARENH
Le futur modèle repose sur trois piliers définis par l’État et EDF. D’abord, la mise en place de contrats de fourniture à moyen et long terme. Ces contrats, allant jusqu’à cinq ans, permettront aux entreprises d’avoir une meilleure visibilité sur leurs coûts, tout en limitant l’impact des fluctuations du marché.
Le saviez-vous ? Place des Énergies met aussi à votre disposition un outil intelligent pour garder un œil sur les coûts, les dépenses et les solutions accessibles pour faire des économies. Il s’agit de Cockpit. Parlez-en à votre expert en énergie !
Autre axe en vue : un mécanisme de redistribution baptisé Versement Nucléaire Universel (VNU). Son but : permettre aux consommateurs de bénéficier d’une part des revenus générés par EDF lorsque les prix dépassent certains seuils. Enfin, en 2026, l’extension du tarif réglementé de vente (TRV) devrait être accessible à toutes les entreprises de moins de 10 salariés et au chiffre d'affaires inférieur à 2 millions d’euros. Ainsi, plus besoin de se baser sur la puissance souscrite pour y avoir accès !
Des contrats plus longs pour plus de stabilité
En pratique, les contrats d’électricité vont évoluer. Pourquoi ? C’est simple : les offres de court terme ne suffisent plus à sécuriser les coûts dans un contexte incertain. Les contrats de 3 à 5 ans vont donc devenir la norme pour ceux qui souhaitent se prémunir des pics de prix. Ces offres à horizon moyen terme offriront un prix plus stable, moins influencé par les chocs conjoncturels, comme les crises géopolitiques ou les arrêts de centrales.
En bonus, elles apportent une protection en cas de résiliation anticipée. En résumé, ce serait une façon pour les fournisseurs, comme pour les clients, de gagner en sérénité dans un environnement en pleine mutation !
Une nouvelle redistribution des revenus d’EDF
Avec le Versement Nucléaire Universel, le système change de logique : EDF vendra toute sa production nucléaire sur les marchés, puis reversera une partie des gains aux consommateurs, quel que soit leur offre ou fournisseur. En clair, si les prix dépassent les seuils définis (autour de 78 €/MWh puis 110 €/MWh), EDF versera un pourcentage de ces revenus à l’État, qui les redistribuera ensuite.
Bon à savoir : ce versement prendra la forme d’une ligne visible sur votre facture, en euros/MWh. Un geste bienvenu pour alléger la note finale, même si les modalités exactes doivent encore être précisées.
Le rôle des CAPN pour sécuriser les gros consommateurs
Autre nouveauté : les CAPN (Contrats d’Approvisionnement Pluriannuel Nucléaire). Cette fois, il s’agit de contrats de long terme ! Réservés aux industriels très consommateurs en énergie, ils permettront d’acheter de l’électricité nucléaire à un tarif défini, sur plusieurs années. Le but ? Garantir des prix stables pour les plus gros acteurs, tout en partageant une partie des risques liés à la production avec EDF. En complément, des enchères pourraient être organisées pour accéder à ces volumes…
Et en cas de chute des prix ? Le filet de sécurité des CfD !
Le système prévoit aussi un filet de sécurité (ouf !) si les prix du marché deviennent trop bas. Grâce aux Contrats pour différence (CfD), l’État pourrait compenser EDF pour garantir un revenu minimum. C’est finalement une façon d’assurer la viabilité de ses investissements dans le nucléaire, même quand le marché flanche.
La fin de l’ARENH en décembre 2025 : en bref
La fin de l’ARENH, c’est certes une ligne en moins sur une facture d’électricité… mais pas que ! C’est aussi et surtout un tournant dont il faudra habilement négocier le virage. Pour les entreprises, cela veut dire plus d’incertitudes, mais aussi plus de responsabilités dans la gestion de leur énergie. On ne pourra plus simplement “attendre de voir” : il va falloir s’informer, comparer, négocier… bref, reprendre la main sur vos contrats. Plus que jamais, se faire accompagner par un expert en énergie est une solution à envisager, pour gagner du temps et de l’argent. Vous l’aurez compris, ce n’est pas le moment de rester passif : c’est le moment d’agir, en toute connaissance de cause !